Dans ces deux affaires, la Cour européenne des droits de l’homme reconnaissait que les parties disposent d’une latitude relativement grande en ce qui concerne l’élection de la seconde chambre ; mais il n’était pas nécessaire en l’espèce de priver totalement certaines personnes de leur droit pour arriver à un règlement politique acceptable. Cela ne s’applique pas à une situation dans laquelle aucun groupe n’est privé de représentation ; la loi électorale de Bosnie-Herzégovine garantit en effet l’égalité de représentation de tous les peuples constitutifs et la représentation du groupe des « autres ».